Poésie

Fargue Léon-Paul – Dîners de Lune

Fargue Léon-Paul - Dîners de Lune - Bibliothèque numérique romande - Sylvie S. Lune et Feuillages en Norvège Fargue Léon-Paul – Dîners de Lune : Poète citadin, amoureux de l’âme parisienne, Fargue écrivit de nombreuses chroniques journalistiques pendant les années 1930 et 1940. Réunies à titre posthume sous le titre Dîners de lune, elles portent sur des sujets variés, au ton tantôt léger ou grave, joyeux ou inquiet, tendre ou sarcastique. Certaines fustigent la modernité et la toute-puissance de l’argent, d’autres raillent les nouvelles modes comme le camping ou le footing. Ce qui était l’exception avant devient la règle – «celui qui revient des Indes en ant par la Californie n’épate plus personne». Empreintes parfois de nostalgie du Paris d’avant-guerre, elles sont aussi un hymne intemporel à la féminité. Fargue appelle ses concitoyens à davantage de gentillesse et d’optimisme, formulant ainsi ses vœux de Nouvel-An: «ne nous vengeons pas de nos misères sur des Français qui n’en sont pas plus responsables que nous ne le sommes nous-mêmes».

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Fargue Léon-Paul – Déjeuners de Soleil

Fargue Léon-Paul - Déjeuners de Soleil - Bibliothèque numérique romande - Laura Barr-Wells Coucher de Soleil sur les Toits Fargue Léon-Paul – Déjeuners de Soleil : Un nouvel hommage à Paris, un hommage nostalgique publié en 1942. On lui pardonne quelques outrances : « c’est toujours un artisan de Paris qui est à l’origine de toute invention », au regard de la vie des parisiens sous l’occupation que Léon-Paul Fargue ne mentionne que par petites touches (Le Lendemain, Restriction, Le Métro, etc.). Reste la poésie : « Et, dans ce Paris silencieux, nostalgique, suspendu comme un mirage et qui se respire lui-même comme devait faire le palais de la Belle au Bois Dormant, tous ces bruits qu’on n’entendait plus sortent du temps, de leurs gîtes, de l’ombre d’un tournant de rue, d’une porte, se divisent et se rejoignent, comme des bêtes qui émergent de leur antre, l’une après l’autre, après l’orage. » …

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Fargue Léon-Paul – Le Piéton de Paris

Fargue Léon-Paul - Le Piéton de Paris - Bibliothèque numérique romande - Paul Klee Fargue Léon-Paul – Le Piéton de Paris : Léon-Paul Fargue et Le Piéton de Paris deux noms indissociables : « Au-delà du halo des grands boulevards, l’éventail de vitres de la gare de l’Est commence à rougir. Et, par les soirs de fête, les arbres se garnissent à perte de vue d’oranges sanguines, dont la lumière en chemise à plis peint en bras nus les branches poudreuses… » Avec Léon-Paul Fargue, découvrez la poésie des rues du Paris avec ses boulevards, ses gares et ses music-halls de l’entre-deux guerre. Attablez-vous à la terrasse d’un café de Montmartre avec Utrillo ou Marie Laurencin, ou ez une soirée au Bœuf sur le toit avec Picasso ou Cocteau. Peut-être même y rencontrerez-vous Marcel Proust… …

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Ramuz Charles Ferdinand – age du poète

Ramuz Charles Ferdinand - age du poète - Bibliothèque numérique romande - Photo Sylvie Savary Ramuz Charles Ferdinand – age du poète : Besson le vannier, arrive au printemps dans un village du vignoble de Lavaux, au-dessus du Lac Léman. Il vient y travailler le temps d’une saison. Sur son age, on rencontre différents personnages – vigneron, fossoyeur, pêcheur. Chacun est pris dans ses petits soucis. Besson, avec sa tranquillité silencieuse, s’intègre sans s’intégrer, ce sont les autres qui modifient leur regard sur leur quotidien. À la fin de l’été, une fête des vignerons réunit tout le monde, et Besson s’en repart, dans le silence de la nuit.

Un récit poétique et envoûtant, dont Ramuz disait qu’il était un de ses préférés.

 « Un poète est venu, on ne l’a pas reconnu et on ne sait pas qui il est.

C’est simplement un homme, un homme parmi les hommes, un homme comme les autres hommes. »

Charles Ferdinand Ramuz est né en 1878 à Lausanne, en Suisse, de parents commerçants. Après des études de lettres à Lausanne, il part pour Paris, où il séjournera régulièrement jusqu’en 1914, tout en participant à la vie littéraire romande. Son premier roman, Aline (1905), est un succès. Suivront jusqu’en 1911 des romans centrés sur un personnage (dont Vie de Samuel Belet, Aimé Pache, peintre vaudoisJean-Luc persécuté).  En 1914, il revient vivre définitivement en Suisse. Avec La guerre dans le Haut-Pays (1915), Le règne de l’esprit malin (1917), La guérison des maladies (1917), il renonce au roman explicatif pour décrire des communautés aux prises avec les forces du mal, la guerre, la fin du monde. Il développe une nouvelle langue plus proche du langage parlé – au grand dam des puristes – abandonnant la narration linéaire et introduisant le « on » comme l’expression d’une collectivité. Il décédera en 1947 à Pully, près de Lausanne.

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Fargue Léon-Paul – Poèmes

Poèmes - Léon-Paul Fargue - Bibliothèque numérique romande - Félix Vallotton Le Rayon Fargue Léon-Paul – Poèmes : Amoureux de Paris, qu’il décrit dans Le Piéton de Paris (à paraître à la BNR), Léon-Paul Fargue est surtout un poète. Dans ce recueil de ses débuts d’écrivain (sa troisième publication), poésie rime avec prose mais reste de la poésie, libérée de toute contrainte. Souvenirs, émotions, solitude, mort, amour et abandon, musique, odeurs, paysages urbains ou ruraux se mélangent et les phrases deviennent musique et l’allusion nous évoque une symbolique universelle et profondément humaine. «Certaines grandeurs et valeurs.. Je ne saurais te les exprimer que par la musique, ou par des noms propres remplis de tendresse…» (De la tendresse – et de la tristesse, Poèmes 1912.)

« Fils naturel de Léon Fargue , un ingénieur issu de l’École centrale et de Marie Aussudre, une modeste couturière, Fargue ne fut reconnu par son père que très tardivement. Après des études secondaires brillantes avec des professeurs prestigieux, (dont Mallarmé), Émile Faguet et Valentin Parisot, il entre au même moment qu’Alfred Jarry en khâgne, où il suit les cours de Bergson. Il déçoit les attentes de sa famille, qui le voulait normalien, pour choisir l’oisiveté : sensible à la peinture et au piano, il est ionné par la poésie. Jarry et lui écrivent dans la revue L’Art littéraire en décembre 1893. Après quelques poèmes publiés en 1894, il donne Tancrède en 1895, puis Poèmes en 1912 et Pour la musique en 1914. Fargue s’exprime le plus souvent en vers libres, voire en prose, dans un langage plein de tendresse et de tristesse, sur des sujets simples, parfois cocasses, plus rarement absolument onirique. Parisien amoureux de sa ville, il écrit aussi la solitude oppressante et noyée de nuit et d’alcool. Il est également un chroniqueur de la société parisienne et créa de multiples contrepèteries. Paralysé en 1943, il garde cependant jusqu’à la fin, en 1947, une activité littéraire intense. » (Wikipédia.)

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Desnos Robert – État de veille

Desnos Robert - État de veille - Bibliothèque numérique romande - Jean-Louis G. Ciel nocturne et lumières à Cers depuis la coopérative Desnos Robert – État de veille suivi de : C’est les bottes de sept lieues cette phrase «Je me vois», Mines de rien, Le bain avec Andromède, Poèmes sur la Guerre :  « Des sommeils hypnotiques de 1922 à l’état de veille des années quarante, du « prophète du surréalisme » au « Veilleur du Pont-au-change », le parcours d’un individu se dessine, avec des étapes contrastées mais toujours aimanté par l’amour de la liberté. Pour Desnos « la poésie peut parler de tout en toute liberté. » (Présence de la littérature, Réseau Canope 2008) Ce age résume fort bien le présent recueil. La résistance et l’occupation se trouvent omniprésentes dans les poèmes de cette période. D’autres sont plus légers et jouent avec les mots, les assonances non sans humour.  Un concentré de l’art de Robert Desnos. « En définitive ce n’est pas la poésie qui doit être libre, c’est le poète. »

Né le 4 juillet 1900, Robert Desnos, dont le père est mandataire aux Halles, e son enfance dans un milieu populaire. ionné par Hugo et Baudelaire, la culture populaire et la bande dessinée, il publie ses premiers poèmes à 19 ans. Il découvre le mouvement Dada, rencontre André Breton et ret les surréalistes. La Liberté ou l’Amour marque le début de sa rupture avec ce mouvement. Poète engagé, il se fait journaliste, animateur radio, lutte contre le fascisme montant, soutient les brigadistes en Espagne. Sous l’occupation, il s’engage, en 1942, dans la résistance. Arrêté par la Gestapo, déporté, il meurt, le 8 juin 1945 dans le camp de concentration de Theresienstadt.

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Desnos Robert – Calixto Contrée

desnos Robert - Calixto Contrée - Bibliothèque numérique romande - Anne Van de Perre Cascade Desnos Robert – Calixto Contrée : Deux recueils de poésie écrits en 1942-43, sous l’occupation, quelques mois avant l’arrestation de Robert Desnos par la Gestapo. « La poésie peut parler de tout en toute liberté», nous dit-il. Ainsi dans Calixto, une suite de sonnets, qui ne sont séparés par aucun titre, s’assemble en une continuité : celle de la nymphe Calixto, symbole de liberté dans un Paris occupé, « ante » amoureuse et inaccessible. Contrée, de même forme, contient plusieurs poèmes en argot dont le langage contraste avec la finesse de l’écriture poétique. Langage allusif « lié aux circonstances du moment, lors même que sont évoqués des paysages ou des actions dont la généralité ne suscite apparemment aucun soupçon (ainsi tous les titres de Contrée, sans avoir l’air de « contrer » qui que ce soit, reposent sur un titre générique neutre, « Le Coteau », « La Sieste ») ou des mythes empruntés à la tradition littéraire (Le Bain avec Andromède évoque aussi bien les tourments érotiques de la jeune prisonnière que l’asservissement de Paris). […] Le poète note pour lui-même : « Rappeler au public qu’il peut y avoir des sous-entendus et Théorie du double sens (immédiat et second) indispensable à la poésie. » (Présence de la littérature, Réseau Canope, 2008) »

Ainsi dans Calixto :
Et de même sous le langage
Se dissimulent maints secrets.
La toute belle en ses bagages
Cache l’étoile aux bons présages
Et le prisonnier aux aguets,
Rêve de belle et de voyages
Comme aux jours de la nef Argo
Dont les marins parlaient argot.

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Baudelaire Charles – Les Fleurs du Mal

Baudelaire Charles - Les Fleurs du Mal - Groupe des ebooks Libres et gratuits Baudelaire Charles – Les Fleurs du Mal : « Les Fleurs du mal est le titre d’un recueil de poèmes en vers de Charles Baudelaire, englobant la quasi-totalité de sa production poétique, de 1840 jusqu’à sa mort survenue fin août 1867. Publié le 25 juin 1857, le livre fait scandale et suscite un procès retentissant qui entraîne la censure de 6 pièces. Il est réédité, dans des versions différentes, en 1861, 1866 puis 1868. La réhabilitation n’intervient qu’en 1949. C’est l’une des œuvres majeures de la poésie moderne. Ses 163 pièces rompent avec le style convenu, en usage jusqu’alors. Elles rajeunissent la structure du vers par l’usage régulier d’enjambements, de rejets et de contre-rejets. Elles rénovent la forme rigide du sonnet. Elles utilisent d’inédites associations d’images, tel l’«Ange cruel qui fouette des soleils» (Le Voyage). Elles mêlent langage savant et parler quotidien. » (Wikipédia)

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Jarry Alfred – Les Minutes de Sable mémorial

Jarry Alfred - Les Minutes de Sable mémorial - Bibliothèque numérique romande - Jean G. Gecko Jarry Alfred – Les Minutes de Sable mémorial : « Suggérer au lieu de dire, faire dans la route des phrases un carrefour de tous les mots, » nous annonce Alfred Jarry dans la  préface de ce recueil. En effet, vous y trouverez un chaos organisé, où se répondent, de façon non linéaire, idées, mots et consonances. Et, comme beaucoup, vous vous égarerez dans la polysémie des significations, des sens et des réminiscences entre obscurité volontaire et lumière éblouissante. Faut-il l’appeler poésie (incontestablement de nombreux et superbes vers de facture classique) ? prose ? théâtre ? (Si le père Ubu pointe son nez, vous rencontrerez aussi Saint-Pierre-Humanité qui annonce César-Antéchrist et Hadernablou…) Ou simplement gothique ?…

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Desnos Robert – Chantefables et Chantefleurs

Desnos Robert - Chantefables et Chantefleurs - Bibliothèque numérique romande - Laura Batt-Wells cloître albigeois Desnos Robert – Chantefables et Chantefleurs : « Une fourmi de dix-huit mètres, avec un chapeau sur la tête Ça n’existe pas Ça n’existe pas. » Qui ne connaît cette ritournelle ? Et combien de ces petites poésies à la Prévert, avec leurs musicalité et leurs jeux de mots doucement délirants, dont nous vous proposons ici une édition illustrée, n’ont-elles pas enchanté les souvenirs de notre enfance ? Est-ce pour am Youki, son amie, que Robert Desnos, qui avait toujours rêvé d’écrire pour la jeunesse se lança dans cette aventure ? Ou au contraire ces poésies véhiculaient-elles des messages à clé pour la résistance où les SS étaient des escargots (SS Cargo) et les résistants des Lamas qui devaient « écouter les échos et fuir le loup garou » ?

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